Dans un rapport sur les aspirations professionnelles des jeunes dévoilé le 22 janvier 2020, Andreas Schleicher, directeur de l’éducation à l’OCDE rappelle qu’« il y a un besoin pressant pour un accompagnement à l’orientation professionnelle de grande qualité ». En effet, les aspirations professionnelles sont en décalage avec la réalité du marché du travail.
Les aspirations professionnelles sont « très concentrées » sur quelques métiers. En 2018, en France, 40% des garçons et 43% des filles de 15 ans indiquaient vouloir être docteurs, professeurs, ingénieurs ou encore business managers.
Cependant, leurs choix d’orientation sont en décalage par rapport aux métiers du futur. En effet, « des métiers accessibles, bien payés et avec un futur ne semble pas attirer leur attention. Ils sont plus intéressés par les métiers du XXe siècle voire du XIX ». Ainsi, 40% des métiers que les élèves veulent exercer risquent d’être automatisés.
Le milieu social d’origine influence l’orientation. Ainsi, “les jeunes obtenant de bons résultats, mais issus de milieux défavorisés ont quatre fois moins de chance d’afficher des aspirations élevées pour leur orientation que leurs camarades aux résultats similaires, mais issus de milieux plus privilégiés”. Il faut donc un accompagnement à l’orientation professionnelle.
> Le rapport de l’OCDE “Dream Jobs? Teenagers’ Career Aspirations and the Future of Work” , janvier 2020 ( en anglais)