- à l’expérimentation de nouvelles organisations pédagogiques à l’échelle de la classe ou de l’établissement,
- à de partenariats extérieurs,
- à des échanges avec des établissements étrangers,
- au recours aux outils numériques,
- à la répartition des heures d’enseignement sur l’année (plutôt que sur la semaine).
Cette relative souplesse s’accompagne d’un renforcement de l’évaluation des établissements – organisation et résultats – qui sera pilotée par une nouvelle instance, le Conseil d’Évaluation de l’École, qui remplacera en 2019 le CNESCO (Conseil national d’Évaluation du Système scolaire), créé en 2013.
Le projet prévoit également la réforme de la formation des enseignants, les Espé (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation) devenant des Instituts nationaux supérieurs du Professorat et de l’Education. Le texte entraînera aussi la fusion de certaines académiesen accord avec la nouvelle carte des régions et, face à la crise du recrutement,la possibilité d’enseigner pour les assistants d’éducation (les « pions ») inscrits à un concours pour devenir enseignant ou CPE.
Pour aller plus loin : C’est la rentrée ! 11 infographies pour retenir l’essentiel des réformes Blanquer
Les recalés des concours seront des profs au rabais. On sait depuis longtemps – et Blanquer n’y est pour rien – que la France n’a pas les moyens d’offrir un enseignement de la même qualité à tous ses enfants. D’ailleurs à quoi bon, pense-t-on dans les milieux de la finance globalisée.
Bonjour,
Il n’y a pas de fatalité. Nous avons les ressources pour répondre aux grands défis éducatifs. À condition de renouer une grande alliance, mobilisant tout le corps social en faveur de l’éducation.
La capacité à travailler ensemble – « simples » citoyens, parents, grands-parents, enseignants, acteurs associatifs, acteurs économiques… – compte autant, sinon plus, que les indispensables réformes structurelles.
Dans son livre Tous éducateurs ! Et vous ? Pour une société éducatrice, Marc Vannesson, délégué général de VersLeHaut, propose 5 pistes de transformation, qui nous concerne chacun, quelle que soit notre place dans la société, y sont présentées : une meilleure implication des parents pour une plus grande efficacité du système éducatif à moindre coût ; une revalorisation complète des métiers de l’éducation pour attirer les meilleurs talents au service des jeunes ; la transformation de nos écoles en communautés éducatives où chacun est connu et reconnu ; l’affirmation d’une responsabilité éducative des entreprises pour qu’on mesure demain leur impact éducatif comme on mesure aujourd’hui leur impact environnemental ; enfin, la responsabilisation plus forte des jeunes, comme acteurs de leur propre éducation.
https://www.verslehaut.org/actualites/marc-vannesson-presente-livre-educateurs/
La revalorisation des traitements des enseignants, on en parle depuis quarante ans, surtout à l’approche des élections. Après l’élection, ce n’est jamais le moment, on aurait bien voulu mais vous comprenez, la contrainte budgétaire… la crise… l’Europe… Oui, c’est ca, l’Europe! On ne peut pas à cause de l’Europe! Résultat, avec des salaires inférieurs de moitié à ceux des professeurs allemands, on ne peut pas espérer attirer les meilleurs. Tout le monde le sait, tout le monde se tait. Il suffit de lire les posts envoyés au journal Le Monde par des enseignants pour s’en rendre compte: textes bourrés de fautes d’orthographe, bordées d’injures à l’adresse de ceux qui s’écartent de la bienpensance, aveuglement idéologique et culture de niveau rapp.