Cantine, goûter, garderie, TAP[1] : l’école ne se limite pas à la classe et aux enseignants. Sous l’appellation de périscolaire, on désigne des moments et des activités variés, qui ont largement lieu dans l’enceinte de l’école, mais au cours desquels les enfants sont encadrés par des animateurs recrutés par les mairies ou par des associations. De cette diversité d’organisations résulte de grandes disparités d’exigences et des difficultés croissantes à assurer la protection des enfants qui se traduisent par de nombreux cas de violences. Comment mieux accompagner les familles et les éducateurs pour prévenir, identifier et sanctionner ces violences ?
Le collectif SOS Périscolaire, qui a recueilli depuis 2021 plus de 150 témoignages de parents et de professionnels émanant d’une trentaine de départements, propose ici un diagnostic du caractère systémique de ces violences et des pistes de solutions concrètes pouvant être mises en œuvre pour les prévenir.
Si le périscolaire ne dépend pas de l’Éducation Nationale, ni pour son organisation, ni pour le recrutement des encadrants, il est pour les parents et les enfants difficile de le distinguer du temps scolaire, le périscolaire se tenant à l’intérieur des murs de l’école, dans le prolongement des temps de classe.
Suivant les régions, la journée alterne entre garderie du matin (périscolaire), classe (éducation nationale), cantine et récréation de la « pause méridienne » (périscolaire), classe (éducation nationale), puis goûter et garderie ou les TAP (temps d’activités périscolaires).
Mêmes lieux, personnel différent, responsabilités différentes. Organisation ? Hiérarchie ? Souvent les parents n’ont aucune idée de ce qui est prévu pour leur enfant ni de quel animateur sera chargé de s’en occuper, faute de recevoir formellement cette information.
Une opacité qui provoque des ruptures très fréquentes dans la chaîne de remontée des problèmes, et empêche les parents d’identifier clairement les problématiques et les personnels maltraitants. Les animateurs eux-mêmes sont victimes d’un système où ils doivent se « débrouiller » face au manque – parfois total – de formation et à un sous-effectif chronique[1].
Les signalements de maltraitances sont quasiment inexistants dans un milieu qui évolue en quasi-vase clos et dans la peur de perdre son travail, déjà précaire. La profession souffre, les enfants souffrent, mais le sujet n’est pas prioritaire. En matière de protection de l’enfance le chantier est vaste entre les violences intrafamiliales, l’inceste, le harcèlement scolaire, le cyber harcèlement, … Les problèmes du périscolaire sont à la fois sous-estimés et largement invisibilisés. Pourtant, les causes sont connues.
Animateurs : une pénurie qui dure
La première cause de tension au périscolaire est la difficulté à recruter. En effet, cette problématique nationale, due au manque d’attractivité, a induit un recours à des profils non qualifiés et sans expérience ; un problème qui persiste depuis des années faute d’avoir su (re)valoriser le métier qui n’attire plus les étudiants. Cette carence est exacerbée dans certaines agglomérations comme Paris avec le passage à la semaine de 5 jours qui a nécessité l’embauche soudaine de milliers d’animateurs et d’animatrices.
Des horaires de travail morcelés, un salaire horaire minimal et peu de contractualisation (le statut de vacataire étant très répandu) n’attirent pas vers ce métier. Résultat : une très grande difficulté à trouver des candidats pour les postes d’animateurs périscolaires.
Les parents n’ayant pas d’autre choix – ni les moyens financiers – de se passer du périscolaire, les mairies font le choix de garder au maximum le service ouvert. Cette pratique mène à deux écueils majeurs qui peuvent se cumuler : le recrutement d’un personnel non qualifié et sans garantie de capacités, et un mode d’accueil « dégradé », c’est-à-dire ne respectant pas les quotas d’encadrements règlementés.
Les animateurs qui étaient autrefois garants d’une forme d’éducation populaire, sont souvent dans l’impossibilité d’exercer leur métier correctement, faute de moyens humains, matériels et/ou de compétences, et sont parfois livrés à eux-mêmes pour gérer des grands groupes d’enfants à partir de 2 ans et demi pour les plus petits.
Autorité à géométrie variable
Les premières violences, et les plus répandues sont ce que l’on appelle les violences « dites » éducatives ordinaires (VEO) que l’on attribue habituellement au cercle familial et qui ont pris place au sein de l’école, exercées par des animateurs censés être formés pour ne pas reproduire ces schémas.
Il est frappant de constater au fil des témoignages reçus par notre collectif, que tous les types de violences éducatives ordinaires sont pratiquées sur les enfants. Le panel est édifiant. Les plus fréquentes sont les violences verbales qui vont des hurlements, à la menace, la critique et l’humiliation, en passant par l’insulte.
Des animateurs de différentes écoles témoignent eux-mêmes de phrases entendues chez leurs collègues du type « ne fais pas le con avec moi », « ferme ta gueule », « lève-toi si tu ne veux pas connaître la souffrance », « p’tit PD », « toi, t’es vilaine », et d’animateurs hurlant sur les enfants.
Les enfants porteurs de handicaps sont aussi régulièrement la cible de brimades. Humiliés, traités de “bébés”, de “gros lard”, certains sont bousculés, tirés par la capuche ou se voient confisquer leurs lunettes de vue s’ils ne réagissent pas assez vite… ou même, comme une animatrice nous l’a rapporté au sujet d’une enfant, sorti dans la cour, tenu en laisse par un animateur, lui demandant de faire le chien !
Pourtant interdites depuis la loi Chatel de 2011, les punitions collectives sont fréquentes : des enfants sont privés de jeu tout le temps de la récréation du midi et obligés de s’asseoir par terre dans la cour, ou contraints de mettre la tête dans les bras sur la table au réfectoire, dans le silence total jusqu’à la fin du service, lorsqu’ils ont terminé de manger. Un témoignage rapporte même un système de « points de sagesse » à la cantine, permettant de « mériter » son dessert ou son goûter.
Les menaces courantes jouent sur la peur des enfants : celle de l’enfermement dans le noir, de la privation de revoir leurs parents, ou celle des monstres. Des menaces parfois malheureusement suivies des faits, des enfants ayant été enfermés dans des armoires ou des toilettes dans le noir en guise de punition. Un témoignage raconte qu’un animateur allait jusqu’à se griffer lui-même pour attester de la présence du monstre dans l’école, garantissant aux enfants de maternelle qu’il s’en prendrait à eux s’ils n’étaient pas sages.
Plusieurs témoignages rapportent des enfants pris pour cible, bousculés, intimidés et menacés de représailles par des animateurs après que leurs parents aient fait remonter des faits de violences verbales ou physiques. D’autres racontent un procédé de culpabilisation lorsqu’une responsable du périscolaire dit à des enfants ayant eu le courage de dévoiler des violences « A cause de vous l’animatrice va être renvoyée, vous êtes méchants ».
Aux violences ordinaires s’ajoutent les violences physiques : enfants maintenus de force dans leur lit pendant le temps de sieste, fessées, claques, coups de fourchette sur la tête, pincements, oreilles tirées, enfants poussés violemment, forcés de terminer leurs repas jusqu’à en vomir, ou encore des ballons de baskets envoyés sciemment sur des enfants dans la tête ou les parties génitales. Un témoignage fait aussi état d’un enfant victime d’étranglement par un animateur.
Les violences physiques et sexuelles restent souvent l’unique déclencheur de poursuites judiciaires. En effet, pour la plupart des parents – au-delà de la difficulté à identifier les violences subies et les auteurs – tant qu’il n’y a pas de marques de coups, porter plainte semble disproportionné. Pourtant, d’après notre expérience, c’est la seule chose qui semble ébranler un peu l’institution, avec la médiatisation.
Si la personnalité de l’encadrant est déterminante, le manque cruel d’une formation solide semble être une des causes principales de ces violences. En effet, à ce niveau, le constat est alarmant : le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) est aujourd’hui la formation de référence pour l’animation en périscolaire alors que des qualifications bien supérieures étaient demandées à juste titre dans les crèches jusqu’à récemment.
La définition du BAFA est pourtant claire sur le site du gouvernement : « Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur permet d’encadrer à titre non professionnel, de façon occasionnelle, des enfants et des adolescents en accueils collectifs de mineurs (plus généralement appelés colo/centres de vacances et centres de loisirs). ».
Le BAFA forme donc à encadrer « occasionnellement » des enfants, et non pas à gérer des groupes au quotidien. Il ne garantit aucun savoir-faire avec les enfants. Très facile à obtenir, les lacunes de ce programme sont immenses en particulier en termes de psychologie de l’enfant, de prévention des violences, de gestion des conflits et de besoins psycho affectifs de la petite enfance.
Le sujet de l’autorité n’y tient pas de place, niant cette notion pourtant fondamentale dans la réflexion sur les violences faites aux enfants. Dans la réalité, le métier d’animateur nécessite à la fois une autorité naturelle et une capacité à faire respecter les règles à un groupe d’enfants sans violence. La disparité des comportements des animateurs et leurs réactions face aux difficultés rencontrées, mêlées aux conditions de travail précaires et difficiles, et à une vision personnelle de l’autorité, ouvrent la voie à de nombreux débordements.
Un flou qui permet les abus
Le constat est sans appel : les violences faites aux enfants dans le cadre du périscolaire sont rendues possible par un système qui ne se remet pas en question.
En cas de problème dans un cadre périscolaire, la procédure pour les parents – pour faire valoir leurs droits, et faire reconnaitre les violences – est complexe, variable, et difficilement accessible. De plus, peu de valeur est accordée à la parole de l’enfant, lorsqu’elle est entendue.
Il n’y a pas de procédure nationale officielle de remontée des plaintes. A chaque cas, chaque équipe périscolaire répond différemment en proposant parfois un rendez-vous aux parents, parfois des confrontations entre l’enfant et l’animateur sans la présence des parents, ou encore des sanctions –exclusion d’un enfant des activités par exemple – ou, plus rarement, le déplacement de l’animateur mis en cause dans une autre école.
Dans un témoignage reçu, un enfant avait dénoncé des gestes violents et contraignants pendant la sieste. Sa mère avait fait remonter ce problème au responsable du périscolaire, indiquant à ce dernier qu’elle interdisait à l’équipe d’interroger son enfant sur ce sujet en dehors de sa présence. L’enfant a tout de même été convoqué sans sa mère face à l’animateur mis en cause, ajoutant de la crainte aux violences déjà subies.
Dans une autre ville, une petite fille a été prise à partie par trois animatrices venues la chercher en pleine classe pour avoir révélé l’humiliation et l’isolement qui lui étaient imposés sans raison à la cantine. Ailleurs, un enfant ayant dénoncé des tapes reçues de la part d’une animatrice a immédiatement été qualifié de « menteur ». Cette dernière étant soutenue par le maire, les parents se sont vu imposer des rendez-vous en dehors de leurs disponibilités, et entendu dire que leur fils ne serait plus accueilli s’ils ne venaient pas. Ils se sont vus conseillés de retirer leur enfant du centre aéré
A Paris, les usagers peuvent se tourner vers la Direction des Affaires Scolaires – lorsqu’ils en ont connaissance – pour demander l’ouverture d’une enquête administrative. En région, par contre, les parents sont rapidement confrontés directement aux élus ou au maire lui-même. Ce dernier est dans une certaine mesure à la fois le premier échelon et le dernier : si leurs interlocuteurs décident de ne pas croire l’enfant ni de prendre au sérieux les remontées, aucun recours, autre que judiciaire, n’est possible.
Cela décourage souvent les parents ou les animateurs qui veulent signaler des abus et qui doivent faire face à une hiérarchie parfois peu scrupuleuse, notamment lorsque les personnels se connaissent et que le lanceur d’alerte peut y laisser son poste. Les droits et les devoirs des adultes entre eux ne sont pas clairement définis entretenant un mélange des genres et un copinage qui prévalent sur l’assainissement d’une situation difficile.
Les animateurs titulaires, fonctionnaires, peuvent aussi se trouver tiraillés entre leur devoir de réserve et leur obligation de signalement et ils sont rarement accompagnés pour démêler cette contradiction qui ne devrait pas en être une.
Identifier et diffuser les bonnes pratiques
Un élan des institutions est nécessaire pour rassembler, rassurer et mieux guider les animateurs en leurs donnant toutes les ressources dont ils ont besoin pour assurer, comme ils le doivent, la sécurité physique et affective des enfants dont ils ont la charge.
En attendant des formations complètes et adaptées, des premières solutions concrètes, simples, et peu couteuses peuvent être mises en place. Elles reposent en général sur la volonté et la détermination individuelles des acteurs de terrain mais il est possible de faire autrement notamment dans le partage des pratiques et simplement par l’application des recommandations ou règlements existants.
Des propositions simples pour mieux protéger les enfants
- La charte de l’animateur – telle qu’elle a été formalisée par la ville de Paris, par exemple – devrait être généralisée et systématiquement signée. Elle pourrait être enrichie d’informations pratiques pour pallier le faible degré de connaissance des agents.
- Une formation qualitative et obligatoire, en e-learning, à suivre avant embauche – y compris pour les vacataires – pour apporter les premières clefs avant d’aller sur le terrain. Celle-ci pourrait être enrichies de modules complémentaires pour les titulaires sur des thématiques telles que la gestion des conflits, la psychologie de l’enfant, etc.
- Une réunion périscolaire systématique en début d’année pour établir un lien entre l’équipe et les parents. Le projet pédagogique – malheureusement encore trop souvent inexistant – pourrait y être présenté aux parents.
- Faciliter l’accès aux responsables, pour permettre aux parents de les contacter en cas de problème.
- Un système de signalement anonyme pour éviter que des encadrants ne soient confrontés à leurs délits après des dizaines d’années de mauvais services. Le fameux « tout le monde savait ».
- Des mesures comme la tenue d’un cahier d’incident doivent être suivies de contrôles pour définitivement ouvrir le périscolaire sur l’extérieur et briser l’opacité qui permet de passer sous silence un grand nombre de problèmes.
- Le principe de précaution doit être appliqué sans réserve et sans exception en particulier dans les cas de suspicion d’abus sexuels.
- Les responsables doivent mieux communiquer avec leurs équipes autour du devoir de réserve et du devoir de signalement pour que les animateurs puissent lancer l’alerte sans perdre leur travail, ni être stigmatisés.
- Les agents doivent avoir connaissances des recours auprès de leur hiérarchie.
Un système fragile à enrichir
Les procédures doivent viser deux thématiques principales : la montée en compétences des agents, et la fiabilité de la chaine de communication hiérarchique. Sachant que le système tient par la seule volonté des animateurs de faire du bon travail, et par la tolérance des parents face à une organisation dont ils dépendent, ces deux axes, compétences et signalements, pourraient à eux seuls résoudre une grande partie du problème.
Les encadrants doivent être nourris et informés. Ils ont besoin d’avoir accès à des ressources physiques pour animer des ateliers de qualité, mais aussi des ressources psychologiques pour faire face aux situations qu’ils doivent gérer avec les enfants et qui nécessitent des compétences spécifiques.
On notera que le personnel se voit confier la charge d’enfants aux profils variés, incluant des enfants en situation de handicap, qui sont en première ligne dans le cas de violences d’exaspération et de brimades. Les animateurs ont également besoin de maîtriser des outils et disposer de procédures officielles pour réagir face à des enfants dont les comportements sont complexes à gérer.
La prévention des abus d’autorité en contexte périscolaire doit également s’appuyer sur la libération de la parole des enfants. En premier lieu parce que nombre d’entre eux peinent à distinguer les abus dans le comportement d’adultes qu’ils identifient comme des figures d’autorité. Ils peuvent également éprouver des difficultés à mettre des mots sur les violences qu’ils subissent.
Les adultes, de leur côté – professionnels comme parents – ne disposent pas forcément des outils théoriques et pratiques pour recueillir la parole des enfants, lire les souffrances derrière leurs comportements.
Il semble donc y avoir un réel besoin d’une sensibilisation commune des personnels, des parents et des enfants à la problématique des abus d’autorité pour qu’elle soit investie collectivement.
Il est nécessaire de permettre aux familles, comme aux acteurs du périscolaire de se rencontrer, d’échanger, et de se rapprocher pour faire front contre les violences faites aux enfants, et pour trouver ensemble, sans compromission, la volonté de forcer le système à s’améliorer.
Collectif SOS Périscolaire
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[1] D’après l’Association nationale des directeurs et cadres de l’éducation des villes et collectivités territoriales (Andev), certaines communes accusaient en 2021 jusqu’à 37 % de déficit au niveau des effectifs.
[1] Temps d’activités périscolaires
L´émission radiophonique “L´école de la violence” (podcast on spotify) m´a amemé vers votre site. Ayant moi-même été il y a quelques années animateur de colos et de centres de loisirs, j´ai refusé d´inscrire ma fille de deux ans et demi au centre de loisirs. Car je connais les réalités de cette structure, que vous décrivez très bien sur votre site. J´ai aussi fait des “services cantine”, encore pire ! Il faut vraiment alerter l´opinion publique et les responsables de l´enfance et la petite enfance sur ces réalités. Les violences actuelles de certains adolescents et jeunes adultes ne seraient-elles pas le résultat d´un parcours solaire et péri-scolaire violent et irrespectueux ?
Si je peux apporter ma contribution à votre action, faites-moi signe !
P.
Merci pour cet article, je tombe dessus à l’instant alors que je viens de sortir d’un Rdv à la mairie de ma commune car il y a quelques jours j’ai envoyé un mail dénonçant les pratiques éducatives plutôt punitive d’une animatrice avec laquelle j’ai dû travailler pour un remplacement. La première de leur réaction : la colère, l’incompréhension et le doute. Réponses : c’est grave ce que tu as noté, ( ce qui est grave c’est ce qui se passe au niveau des maternelles à la cantine), faut-il laisser souffrir une trentaine d’enfants pour épargner une adulte qui est là depuis 30 ans. Quel intérêt pour moi aucun, mes enfants sont adultes et je ne fréquente pas ces
personnes. J’y suis restée un mois environ, je leur ai dit que je souffrais trop de voir ces touts petits se faire maltraiter. Autre réponse : j’ai jamais entendu de plainte contre elle (tient pourquoi ne suis je pas étonnée ?) Ça m’irrite car les gens s’insurgent pour tout et rien du tout et quand il faut parler d’une vérité c’est fauter).
A mon âge je me suis affranchie de tout ces “faut pas, attention, réfléchis, car si on doit respecter les protocoles les petitous dont je vous parle auront de l’acné et la bonne femme sera en EHPAD😜
Bonjour
Merci pour ce texte qui va m’aider un peu. Je rencontre des soucis avec l’école une animatrice périscolaire crie tout le temps et tous les jours sur les enfants, ils ont interdiction de bouger, de parler et de jouer pendant qu’elle parle avec ses copines et se permets de jouer avec les affaires des enfants. Je ne savais pas qu’il existait une charte je vais m’en inspirer et je cherche des info avant d’aller à la direction de l’école
Merci pour cet article, fort instructif. Suite à un remplacement dans une petite cantine, j’ai dénoncé des comportements inappropriés d’une animatrice en particulier vis à vis des enfants de maternelle. Ça dérange, après la colère : c’est grave ce que tu as noté dans ton mail,(moi je trouve grave que se soit la première réponse, je trouve beaucoup plus grave ce que vivent certains au moment des repas), deuxième réaction c’est l’incompréhension : on n’a jamais eu de plainte, (pas étonnant, ils ont la plupart des idées et des valeurs d’une autre époque, les enfants si petits n’ont pas conscience de la maltraitance puis se taire c’est plus confortable).
Alors oui il aurait fallu le dire différemment, respecter le protocole hiérarchique, ça fait longtemps que je me suis affranchie de : ce que pensent les autres, le : fallait pas, le : c’est pas bien, le : faut réfléchir…. je m’en tape le coquillard, ma priorité c’est protèger les êtres vulnérables. Le gouvernement nous dit que l’école doit être un sanctuaire, il n’y a pas pire que le public, sans moyen malheureusement, ils font peut être
au mieux.
Bonjour ,
j ‘ai travaillée dans des centres de loisirs , la maltraitance y règne en maitre . Les punitions collectives sont toujours appliquées et défaut de de surveillance a gogo toujours des jeunes le téléphone a la main . Et bien sur toujours la faute de l’enfant . Aucune connaissance de l ‘enfant , favoritisme d ‘enfants auprès d’adultes. Personnel qui touche aux substances illicites drogues et perte d’enfant lors de sortie couverte par la direction .le personnel ne souhaite pas se former ni se remettre en question .Parents soyez vigilant ET N HÉSITER PAS A PORTER PLAINTE . Les directeurs ont peur de la justice , ils couvrent les fautes de leur personnel . n hésiter pas a prendre des photos et a venir a l improviste . Ils crient beaucoup sur les enfants .ils laissent les enfants sans les changer ou moucher leur nez alors qu il est pris ils les laissent toute la journee
J ai travaillée dans des centres de loisirs , le bafa n est en rien une garantie de formation , c est une grosse mascarade . Les maltraitances y sont monnaie courantes et défaut de surveillance à gogo les directeurs de centre couvrent les fautes du personnel . Bien sûr les maires cautionnent . Un cap petite enfance devrait être exigé pour travailler en centre de loisirs à quand une volonté politique . La France vomit sur ses enfants alors que c est l avenir .
Bonjour,
Je me permets de vous contacter suite à un événement qui s’est déroulé à l’école primaire de mes enfants pendant le temps de pause du midi.
Alors qu’il était à table à la cantine, mon enfant de 7 ans, qui comme un enfant, rigolait avec ses camarades, s’est vu être levé de table.
L’agent de cantine qui servait les enfants à ce moment, à décidé de faire manger mon enfant dans le couloir de la cantine, au SOL. De plus, d’autres adultes présents dans la cantine passaient et voyaient mon enfant mangé par terre, trouvant cela normal.
Je trouve cela pour le moins inadmissible, et déshumanisant. Un enfant ne mérite en aucun cas, d’être traité de la sorte, mangeant comme un malpropre au sol, seul, loin de ses camarades. Par dessus tout, il a fallut qu’un enfant voyant mon fils manger de la sorte, aille demander à ce qu’il revienne à table pour qu’il pu y retourner. Il est très grave qu’un enfant ai été consterné voyant mon fils mangeant au sol, alors que plusieurs adultes passaient sans s’en soucier. ECOEURANT, je pense qu’il y a un sérieux manque de professionnalisme de la part des agents de restauration au sein des écoles primaires, et qu’il faudrait analysé leurs aptitudes et capacités à s’occuper d’enfants avant de les embaucher.
Bonjour quand J’étais petite, j’ai subi des maltraitance en En colonie De vacances Je suis en situation de handicap, autiste Et je souhaite Témoigner de ce que j’ai vécu en colonie de vacances Pour ne pas que les autres personnes comme moi ne puisse subir ça La première chose et que ces Animateurs et animatrice n’était pas souvent gentil avec moi.c’est surtout les hommes qui n’était pas gentil avec moi, et il y avait beaucoup de méchanceté envers moi et pas aux autres personnes lambdas ( enfants) c’est animateurs Il me crier dessus et me pincer très fort J’étais victime de discrimination sans le savoir, et il me disait qu’ils en avaient rien à foutre de ma différence (handicap) Il voulait aussi me frapper Un des animateurs m’a forcé à manger de la soupe alors que je n’aimais pas ça À cause de mon handicap, je ne pouvais pas respecter les règles et je ne comprenais pas le sens des consignes Il me demander de faire comme les autres, et pour moi, ce n’était pas possible à cause de ma différence les enfants aussi me faisait du mal Mes parent Été harcelé au téléphone par les animateurs Qui se plaignait de mon comportement et qui ne comprenait rien de la Différence J’ai souffert le martyre et j’ai des traumatismes psychologiques à cause de ça. Aujourd’hui j’ai 25 ans je suis adulte et je souhaiterais que tout ça s’arrête pour de bons et que les autres enfants comme moi en situation de handicap, soit mieux traiter dans la société. Et ne subissent pas toutes ces violences qui ne servent à rien et qui sont inutiles. Merci. Elena Moulin
Mon fils de 9ans, après s’être fait courser a travers la salle de sport, s’est fait attraper violemment par la capuche par un animateur, l’obligeant a se mettre sur la pointe des pieds pour ne pas décoller du sol… Par ce geste, mon fils a été étranglé.
La cause? Mon fils avait involontairement marché sur un tapis de gym..
J’ai prévenu l’école (car il était en cours de sport) et la mairie, ils me recontactent dans …. 3 jours… En attendant mon fils refuse de retourner à l’école , il a peur car cet animateur leur fait les séances de sport et la cantine.
Que puis-je faire ?
bonjour ,je viens de lire tous les commentaires horrible, mais que fait l’état en laissant, des individus s’occuper d’enfants avec le seul BAFA comme certification, ils sont incapables de parler correctement, les animatrices ont des faux ongles, on dirait des couteaux suisse, les cheveux lissés comme des crayons, des faux cils ont dirait des éventails, passent leur temps a faire des photos sur leurs portables sur leur temps de travail.
je suis moi aussi animatrices mais je suis dégoutée par la relevé qui va nous succéder, oui vous comprendrez que j’ai une certaine ancienneté.
au secours faites quelques choses, agissez message pour le prochain ministre.