Bientôt la rentrée scolaire. Et les premiers jours d’école donneront le ton. La confiance s’installera-t-elle facilement établie entre toutes les parties prenantes ? Parents et corps enseignants, loin d’être rivaux, ont besoin d’être complémentaires. Pour y parvenir, Marie, directrice d’une école maternelle, a décidé d’ouvrir son établissement aux parents. « Il faut laisser les enseignants faire leur travail tout en accordant une place importante aux parents dans l’école. Ce n’est pas simple, mais on a besoin d’être ensemble et de se faire confiance », explique-t-elle.

Il s’agit alors d’organiser des ateliers ou activités, créant ainsi un pont entre la classe et la maison. La confiance est un enjeu d’autant plus important en école maternelle, car il s’agit du premier passage obligatoire à l’école pour les enfants français.

Guillaume Prévost, délégué général du Think Tank VersLeHaut, évoque un enjeu de légitimité. Notes, laïcité, handicap, retards, activités périscolaires…  Difficile de trouver un terrain d’entente au milieu de ces sujets de frictions. « Le risque est que chacun évolue autour de l’enfant sans se parler », développe-t-il. Sur le terrain de l’implication des parents, la France est en retard comparé à ses voisins européens. Elle a encore des efforts à faire, mais des initiatives vont dans le bon sens.