Dès la tuerie de Mohamed Merah en 2012, le Gouvernement déploie une politique de lutte contre la “radicalisation”. Ce n’est qu’à la suite de Charlie Hebdo, presque trois ans après, que la société prend conscience de l’importance des conflits d’identité, terreau de la “radicalisation” chez les plus jeunes. L’accent est alors mis sur l’éducation, donnant une place centrale à l’école.
Cette exploitation des failles personnelles, Latifa Ibn Ziaten l’avait comprise dès la mort de son fils en mars 2012, à la suite de laquelle elle crée l’association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix, afin de « prévenir les dérives sectaires et extrémistes » et de « mettre sur pied une structure éducative […] chargée d’intervenir en milieu carcéral et dans les écoles ». C’est cette action que raconte le documentaire Latifa, le cœur au combat, sorti en 2017.
2 ans après le Bataclan, 3 ans après Charlie Hebdo, 6 ans après Mohamed Merah, quelle place l’éducation peut-elle tenir dans la prévention contre la radicalisation ?
Les jeunes face à la tentation de la “radicalisation” : que dire ? que faire ?
SOIREE PROJECTION DEBAT
Lundi 29 janvier
18h45 – 21h30
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy
75 005 PARIS
// AU PROGRAMME //
18h45 : Projection du documentaire Latifa, le coeur au combat
20h30 : débat avec
– Latifa Ibn Ziaten, fondatrice de l’Association Imad Ibn Ziaten
– Thomas Bouvatier, psychanalyste et auteur de Petit manuel de contre-radicalisations
– Un chef scout musulman