La jeunesse maintient sa confiance dans un avenir qui n’implique pas forcément l’école !
Résultats du baromètre “Jeunesse&Confiance” 2021 OpinionWay pour VersLeHaut avec le soutien de la Fondation SNCF.
Bonne nouvelle : le niveau de satisfaction des jeunes reste élevé ! 77% des jeunes considèrent que leur vie correspond à leurs attentes, un niveau inédit dans notre baromètre. Les 3/4 des jeunes sont aussi confiants envers leur avenir. Malgré un an et demi d’une vie marquée par la pandémie et les difficultés quotidiennes, les jeunes tiennent bon.
Comme chaque année depuis 2015, VersLeHaut, le think tank dédié aux jeunes et à l’éducation, publie les résultats de son baromètre annuel « Jeunesse&Confiance ». Il s’agit d’une des plus grandes enquêtes auprès des jeunes, des parents et des chefs d’entreprises. Elle porte sur leur confiance dans l’avenir, dans l’école, dans le monde du travail, et dans l’environnement socio-politique. En cette l’année présidentielle, le baromètre fait cette année un focus sur la participation des jeunes, avec le soutien de la fondation SNCF pour consulter la jeunesse tout au long de l’année 2022.
La confiance dans le système éducatif retrouve les niveaux d’avant 2020. Les jeunes croient de moins en moins que l’école leur permettra de réussir professionnellement (67%) mais on observe aussi une baisse de cette idée chez les parents (77%), au plus bas depuis la création du Baromètre. Une profonde perte de confiance dans l’école , avec un retrait de 7 points de la croyance des parents dans la capacité de l’école à être un lieu d’épanouissement pour les jeunes (51% soit 1/2).
Depuis plusieurs années, la politique a la cote auprès des jeunes qui cherchent de plus en plus à participer au débat. Un nombre croissant d’entre eux pensent qu’il est facile de s’engager dans un parti (+14 points depuis 2015 soit 41%). Pourtant ils sont à peine 1/4 à penser qu’ils sont suffisamment représentés dans les partis politiques. Quant aux moyens les plus efficaces de participer au débat, c’est le vote qui est le plus cité par les jeunes (plus de 60%), et leur faible participation aux scrutins pourrait s’expliquer par le fait que 2/3 des jeunes considèrent que leurs difficultés ne sont pas perçues par les pouvoirs publics ou les médias.
S’ils cherchent à s’engager, c’est sûrement parce que 1/3 des jeunes ne sont pas satisfaits de la place qu’ils occupent dans la société. Un chiffre qui est aussi reflété par les 2/3 des jeunes qui pensent qu’il faut réformer ou transformer en profondeur la société française (72% des parents et 63% des chefs d’entreprise).