La France ne figure pas, en la matière, parmi les bons élèves. Les études internationales montrent la prégnance de la pédagogie uniforme dans les classes françaises. Si 22% des enseignants de l’hexagone affirment diversifier leurs approches, ils sont 44% en moyenne dans les autres pays de l’OCDE (Enquête Talis – OCDE, 2014).
Le CNESCO ne dit pas qu’il existe “une recette pédagogique” unique mais montrent que certaines conditions sont nécessaires pour que les élèves apprennent mieux.
Parmi les recommandations du CNESCO :
– Sur les pratiques enseignantes : repenser la classe, être créatif, varier les approches (classe, groupes, travail individuel), développer le dispositif « plus de maîtres que de classes » (coenseignement)…
– Sur les dispositifs dans la classe : stimuler la coopération entre élèves, mettre en place un tutorat entre pairs…
– Sur l’organisation de l’école ou de l’établissement : favoriser des classes hétérogènes, assouplir les emplois du temps…
– Sur la formation des enseignants, tant initiale que continue : les former au repérage des obstacles, leur permettre de développer leurs pratiques d’apprentissage sans entraîner pour autant une baisse des attentes scolaires…