Lors de l’étape nantaise des États Généraux de l’Éducation , Anne-Catherine Baseilhac, directrice de production de États Généraux de l’Éducation répondait aux questions du journal Ouest-France. Elle y explique les enjeux de cette étapes nantaise dont le thèmes était “Le monde change. Et l’éducation ?” et de la démarche en général.
Extrait
“En France, l’éducation est souvent clivante. Et quand on parle éducation, on pense Éducation nationale. Or, il y a plein d’autres acteurs. Parents, associations, syndicats, représentants de l’éducation populaire… Tous ont un rôle essentiel à jouer.
Là on met autour de la table ces différents acteurs, on réfléchit ensemble et on se met d’accord
pour voir ce qui manque, ce qui pourrait aider… Le 12 juin 2021, on remettra un livre blanc avec un ensemble de propositions à différents ministères, de l’Éducation, mais aussi du Travail, de la Santé…
[…]
On a arrêté sept grands défis pour ces états généraux. La petite enfance : comment
accompagner les 0-3 ans et assurer la continuité avec l’Éducation nationale. La valorisation de parcours de réussite différents ; il y a encore trop de pression sur les notes, les diplômes et l’on ne valorise pas assez les filières courtes. La parentalité, car c’est important d’aider les parents, de leur donner confiance dans leur rôle.
On se penche aussi sur l’accompagnement des plus fragiles et les moyens à mettre en oeuvre pour les aider à bien démarrer dans la vie. Autres défis : la valorisation des métiers de l’éducation et la gouvernance du système éducatif. Et, c’est ce dont on parlera à Nantes,
comment adapter l’éducation au monde qui évolue.”