Alors que l’on prête souvent aux jeunes une forme d’individualisme, l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) présente une enquête sur l’engagement des étudiants.
Conduite auprès d’étudiants issus de diverses institutions universitaires, cette enquête montre qu’une partie d’entre eux investit du temps dans des activités extra-scolaires de manière à servir leurs parcours scolaire et professionnel. Ils renforcent ainsi les connaissances et les compétences acquises dans l’enseignement supérieur et recherchées sur le marché du travail.
L’enquête a révélé quatre profils type d’étudiants :
– Le profil « scolaro-centré » : Ils se consacrent essentiellement à leurs études. Et quand ils s’aventurent dans d’autres domaines, c’est tout de même en rapport avec leurs études.
– Le profil de l’«élite multi-engagée » : Leur emploi du temps est souvent d’une longueur étonnante, consacré à des activités instituées. Inscrits majoritairement en médecine ou en gestion, ils appartiennent à l’élite universitaire. Ils ont une soif d’apprendre, de faire des expériences et mettent en avant un principe de plaisir et une insatiable curiosité.
– Le profil « calculateur » : Ils ajoutent de nombreuses activités à côté de leur vie scolaire et y consacrent dans l’ensemble un temps assez long. Ils s’engagent dans des domaines variés, mais avec une stratégie consciente de construction du curriculum vitae.
– Le profil « distancié » : Ils sont en échec et peu engagés. Pour ces jeunes, le temps passe sans qu’ils ne puissent le maîtriser, ni avoir la possibilité de se projeter dans l’avenir ou d’envisager une carrière professionnelle.