Aux recommandations de la Cour des Comptes du 12 mars dernier sur la mise en place des 32 Écoles supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE) créées en 2013 et sur leur rôle dans la formation initiale des enseignants, les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont répondu conjointement le 22 mai.
– Le pilotage des ESPE n’est pas suffisamment directif, la Cour recommande de rationaliser la carte des formations et le coût des écoles => Les ministres déclarent « travailler à cette rationalisation et souhaiter mutualiser des formations au niveau inter-académique ».
– Le parcours de formation et les insuffisances de niveau de certains candidats au concours => Les ministres répondent que « des ajustements des formations sont inévitables, via notamment des pré-recrutements d’enseignants pour mieux les former ».
– Pour le concours d’enseignant, aujourd’hui en fin de 1ère année de master, la Cour recommande des épreuves d’admissibilité en fin de licence et des épreuves d’admission en cours de 1ère année de master => « Un consensus se dégage progressivement en faveur d’une épreuve d’admissibilité en fin de licence et d’une épreuve d’admission située en M1 ou M2 ».