Une enquête internationale auprès d’enseignants de 4e sur l’utilisation des TIC dans l’exercice de leurs fonctions révèle les enseignements suivants :
- 57 % des enseignants français sont satisfaits du matériel informatique dont ils disposent dans leur établissement et 53 % de la connexion internet. 66 % déclarent que leur établissement a accès à des ressources pédagogiques numériques suffisantes.
- 53 % des enseignants déclarent utiliser les TIC tous les jours dans le cadre de leur enseignement : 56 % utilisent régulièrement le traitement de texte, 18 % les ressources informatives informatisées, 1 % les plateformes d’apprentissage en ligne. Ils utilisent rarement les TIC pour l’aide à la collaboration entre les élèves (12 %) et pour la communication de commentaires sur le travail des élèves.
- Pendant leur formation initiale, 35 % des enseignants déclarent avoir bénéficié d’un apprentissage généraliste sur l’utilisation des TIC. La formation la plus suivie porte sur les ressources numériques d’enseignement et d’apprentissage spécifiques à la discipline (53 %).
- Dans le cadre de la formation professionnelle, au cours des 2 années qui ont précédé l’enquête, 43 % à 45 % des enseignants ont suivi des formations. Mais 16 % seulement ont suivi une formation sur l’utilisation des TIC par les élèves ayant des besoins spécifiques ou présentant des difficultés d’apprentissage.
- Les enseignants français sont parmi les moins critiques concernant les effets négatifs des TIC sur les élèves : près de 8 enseignants sur 10 considèrent que leur utilisation « accroît l’intérêt des élèves pour l’apprentissage », « permet aux élèves d’accéder à de meilleures sources d’informations » et « permet aux élèves de travailler à un niveau approprié à leurs besoins d’apprentissage ». Toutefois, 73 % estiment que les TIC peuvent encourager le plagiat, 53 % estiment que les TIC dégradent « la qualité de l’expression écrite des élèves », 38 % estiment qu’elles dégradent le niveau de compétence des élèves en calcul et en estimation et 17 % estiment qu’elles empêchent la formation de concepts par les élèves.
- 72 % des enseignants mettent en avant l’efficacité de l’accès à l’information pour leurs élèves mais 62 % pensent qu’il faut développer « l’évaluation de la crédibilité des informations numériques ».