3 000 volontaires vont pouvoir expérimenter le futur service national universel (SNU) en juin prochain, a annoncé Gabriel Attal, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Internat, uniforme, levée de drapeau et hymne national, voilà ce qui attend les jeunes Français. Le recrutement de 200 jeunes de 16 ans aura lieu dès le mois de mars. Ils seront appelés dans chacun des « 13 départements pilotes ».
Au programme :
- formation aux premiers secours,
- réactions face aux attentats ou catastrophes naturelles,
- protection de l’environnement,
- valeurs de la République,
- bilans de santé et scolaire.
M. Attal a demandé aux préfets de faire une « cartographie de la jeunesse de leur département pour que participent à la fois des apprentis, des décrocheurs et des jeunes en situation de handicap ». En plus de la mixité sociale, une mobilité géographique sera imposée aux jeunes qui ne feront pas leur SNU dans leur département d’origine. Coût minimal estimé pour la généralisation du SNU : 1,7 milliard d’euros.
Le projet prévoit une phase obligatoire d’au moins 1 mois avec une seconde phase facultative de 3 à 12 mois. Mais ce caractère obligatoire du SNU fait l’objet de fortes critiques. Le gouvernement tranchera sur ce point dès l’année 2019.
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