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Chaque vendredi à 10h20, retrouvez la chronique de Marc Vannesson, qui présente au micro de RCF des initiatives et des idées innovantes dans le domaine de la jeunesse et de l’éducation.
Prévenir les ruptures familiales
#49 – Diffusé vendredi 26 mars à 10h20
“Lundi prochain, VersLeHaut organise une rencontre sur un sujet sensible : les ruptures conjugales et leur impact sur les enfants. 380 000 mineurs sont chaque année touchés par la rupture du couple de leurs parents. Ce sont des situations douloureuses pour les adultes, évidemment, mais cela a un impact aussi sur les enfants : risque de pauvreté, de fragilités sociales, de moindre réussite scolaire… La monoparentalité est ainsi l’une des premières causes de la pauvreté dans notre pays. Face à ce constat, les politiques publiques essayent de limiter l’impact négatif en cas de rupture mais on peut aussi s’interroger sur la prévention.
[…]
Dans le rapport que nous présenterons, l’un des problèmes, c’est que ce soutien conjugal n’est pas accessible pour tous, notamment pour les plus modestes. Voilà pourquoi nous proposons que le soutien aux couples soit intégré dans les politiques sociales. Afin qu’il ne soit pas un luxe réservé à quelqu’un mais qu’il puisse bénéficier à tous les couples qui le souhaitent. C’est l’intérêt des adultes, c’est l’intérêt des finances publiques. Et c’est surtout l’intérêt des enfants. Les centres parentaux sont un dispositif qui permettent d’accompagner les 2 parents ensemble au moment de la grossesse et après. Bien souvent, quand la mère se trouve en situation de précarité et qu’elle souhaite accueillir l’enfant, elle est prise en charge dans un centre maternel, jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Ces centres maternels font un travail formidable. Mais quid du père ? Il est laissé sur le côté. S’il le souhaite, il peut faire des visites ponctuelles mais il n’est pas là au quotidien, avec la mère et l’enfant. Or tous les travaux montrent à quel point cet attachement au père est précieux, dès les premiers mois, et même pendant la grossesse. On sait par exemple que, quand il y a une rupture du couple parental dans la première année, dans près d’1 cas sur 4, l’enfant ne revoit ensuite plus jamais son père.”
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