Une note du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche fait le point sur les effectifs d’étudiants dans le supérieur en France, l’année passée.
Avec 2,73 millions d’étudiants en 2019/2020, les inscriptions dans l’enseignement supérieur sont en constante augmentation : +1,8 % par an depuis cinq ans. En 2019-2020, cette augmentation concerne toutes les formations : +6,3 % en écoles de commerce, gestion et comptabilité (hors STS), +1,9 % en formations d’ingénieurs (hors universités), à l’exception des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE, -0,1 %) et des sections de technicien supérieur (STS), dont les effectifs restent stables.
La progression de 3,8 % des inscriptions dans l’enseignement supérieur privé est à nouveau plus forte que celle de l’enseignement public (+1,1 %), le secteur privé accueillant presque 21 % des étudiants du supérieur.
Depuis 1980, le nombre d’étudiantes dépasse celui des étudiants. En 2019-2020, elles représentent 55,6 % des effectifs dans le supérieur. La proportion d’étudiantes varie selon le type d’études : majoritaires dans les formations paramédicales ou sociales (84 % des effectifs), elles sont minoritaires dans les formations les plus sélectives (42 % en CPGE, 40 % en DUT), et plus encore en sciences (28 % des effectifs des formations d’ingénieurs, 31 % des étudiants de CPGE en filière scientifique).
Les étudiants des catégories sociales les plus favorisées sont sur-représentés : un étudiant sur trois inscrit dans le supérieur a des parents cadres, 12 % sont des enfants d’ouvriers et 17 % d’employés. Un clivage qui s’accentue par filières : au niveau des CPGE, prépas intégrées, formations d’ingénieurs hors université, plus d’un étudiant sur deux a des parents cadres. Ils sont 64 % des effectifs des écoles normales supérieures et seulement 15 % en STS.