Selon une note publiée par la Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance (la Depp), la France a consacré 160,5 milliards d’euros à son système éducatif en 2019.

C’est 800 millions d’euros de plus qu’en 2018 (+0,5 %), après des hausses de 3,5 milliards d’euros en 2017, puis 2,1 en 2018. En 2019, cette dépense intérieure d’éducation (DIE) correspond à 6,6 % du PIB. Elle était de 6,7 % en 2018, le PIB ayant progressé de 1,5 % entre 2018 et 2019. Depuis 2011, la part de la DIE dans le PIB se situe autour de 6,7 %. Un pic avait été atteint pendant la période 1994-1997 : elle était alors de 7,7 %.

La DIE se répartit ainsi :

  • 29,7 % pour le 1er degré,
  • 38 % pour le 2nd,
  • 20,3 % pour l’enseignement supérieur
  • 12 % pour la formation continue et extrascolaire.

La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 920 euros, avec des écarts importants :

  • 7 000 euros pour un écolier (en hausse de 130 euros par rapport à 2018, “en lien avec l’accent mis sur le 1er degré”, explique la Depp),
  • 8 790 euros pour un collégien,
  • 11 280 euros pour un lycéen,
  • 11 530 euros pour un étudiant.

L’État se positionne comme premier financeur de l’éducation (57,3 %), devant les collectivités territoriales (23,3 %). Alors que les communes voient leurs dépenses d’éducation croître depuis 2017, en raison d’un effort sur l’investissement, les départements suivent la même évolution en 2019.

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