Selon les données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques des ministères sociaux, les dépenses liées au titre de la politique familiale représentaient 4,7 % du PIB en 2017.
Au cours des dernières années, les aides liées à l’accueil du jeune enfant augmentent tandis que les prestations d’entretien de l’enfant baissent. En cause, les réformes touchant les prestations familiales depuis 2013 et qui recentrent les aides vers les familles les plus modestes sans prévoir d’augmentation globale des dépenses. Les dépenses liées au quotient familial ont baissé de plus d’un milliard d’euros sur 5 ans.
La dépense moyenne par enfant (de moins de 21 ans) s’élève à 3 700 € par an. Mais la réalité, selon les cas particuliers, connaît de fortes variations (selon les prestations, les situations, les taux…).
Les prestations d’entretien de l’enfant (allocations familiales, complément familial, …) représentent le principal poste du cœur des dépenses (près d’1/3). Entre 2012 et 2017, elles ont légèrement baissé (- 0,3 % en moyenne par an). Par contre, les dépenses destinées aux plus modestes ont augmenté de 4,7 % par an en moyenne, bien que les bénéficiaires n’aient pas sensiblement augmenté : « revalorisation de 50 % du complément familial majoré et de 25 % de l’ASF pour les familles monoparentales ».
> Le dossier de la DREES n° 50 (Février 2020)