C’est un débat récurrent… Ce dispositif destiné aux jeunes ni en emploi, ni en études, ni en formation, et en situation de grande précarité sociale, est expérimenté, sur un certain nombre de territoires pilotes depuis l’automne 2013. Faut-il passer à la vitesse supérieure ?
Un rapport de la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) du ministère du Travail présente une évaluation du dispositif selon 3 axes :
La Garantie Jeune semble avoir atteint le public ciblé puisque plus d’un quart des jeunes touchés par le dispositif vivent dans un Quartier prioritaire de la ville (QPV) ou dans une Zone urbaine sensible (ZUS) – bien que la recension des jeunes éligibles et leur orientation vers la Garantie Jeunes ait été inégale selon les territoires.
Les missions locales se sont appropriées le dispositif de façons diverse, avec des réussites parfois, mais aussi des difficultés importantes notamment liés à des problèmes organisationnels.
Le rapport souligne deux effets positifs pour les jeunes : l’allocation considérée comme primordiale pour la plupart des bénéficiaires qui comprennent bien, semble-t-il, la logique de contrepartie et du contrôle qui en découle, et un bon accueil de la “dimension collective” de l’accompagnement.