Dans notre imaginaire collectif, on apprend à l’école. On travaille après.
Mais dans un monde où les métiers évoluent sans cesse, cette séparation a-t-elle encore du sens ?
Aujourd’hui, 80 % des chefs d’entreprise estiment que l’école ne prépare pas bien au monde du travail. Et pourtant, paradoxalement (on en a beaucoup parlé chez VersLeHaut), jamais le diplôme n’a autant été vu comme un passeport indispensable. Alors comment réconcilier ces deux univers ?
Pour répondre à cette question, nous avons mené une enquête approfondie autour de la relation entre éducation et travail : aux côté d’experts, d’acteurs de terrain (des pépites éducatives comme l’école ETRE dans notre lettre de veille de cette semaine) qui reconnectent formation et action, et surtout, une multitude de témoignages – d’élèves, de parents, d’enseignants et d’employeurs – pour comprendre ce qui bloque… et ce qui fonctionne. Cette semaine, c’est Laurence Decréau, créatrice du festival des vocation, qui nous parle de la valeur formative des métiers.
Les solutions ? Elles existent. Pour nous, elles se regroupent autour de 3 grandes idées :
- Diversifier les parcours de réussite, pour qu’orientation ne rime pas avec formatage ou sélection.
- Valoriser, dès l’école, les apprentissages concrets, pour que les jeunes expérimentent tôt la réalité du travail.
- Faire des entreprises de véritables lieux d’éducation, en assumant leur rôle dans la formation et l’accompagnement des talents de demain.
Bref, il est temps de cesser d’opposer savoir et faire. De dépasser la course aux diplômes et de reconnecter école et travail pour que chacun trouve sa voie.
Rendez-vous le jeudi 27 mars pour en débattre ! À l’occasion de la publication de cette étude, nous organisons un événement dédié avec des experts, des éducateurs et des acteurs du monde du travail. Rejoignez-nous à Citéco dans le 17ème à Paris, et retrouvez ensuite la captation et l’étude dans son intégralité sur le site de VersLeHaut !