Toutes les initiatives éducatives qui permettent à un jeune de grandir en humanité, par la maîtrise de la langue, l’appropriation d’un héritage culturel, le développement de la pensée, l’ouverture à l’autre contribuent au « vivre-ensemble ».

La question de l’enseignement du fait religieux à l’école est un vieux débat. En 2002, le rapport de Régis Debray avait marqué les esprits et contribué à l’évolution des programmes scolaires. Tout comme le rapport Joutard avant lui (1989), les propositions de développement de cet enseignement visaient surtout l’enseignement secondaire, et concernaient peu l’école primaire.

Le ministre de l’Éducation relance le sujet de l’enseignement du fait religieux à l’école. En effet, un groupe de travail de 13 membres a été nommé en janvier pour étudier la question. Ils rendront leurs préconisations d’ici le mois d’avril.

Emmanuel Macron quant à lui, estime que les enseignants doivent pouvoir “expliquer le fait religieux dans sa plénitude“. Il a fait part de son intérêt pour le sujet lors de sa rencontre avec les responsables des cultes début janvier.

Lire l’article du Figaro du 08/02/18 sur le sujet

L‘association Enquête, créée en 2010 et agréée par le ministère de l’Éducation nationale constate que la méconnaissance croissante du fait religieux a deux inconvénients majeurs :

  • Elle rend  incompréhensible  pour  les  jeunes une  partie  du  monde  qui  les  entoure  et  notamment une partie de leur environnement proche;
  • Elle laisse la place à des préjugés, des stéréotypes qui nourrissent les tensions.

Enquête présente  ainsi  sa  vision : «Agir  pour que  les  enfants  et  plus  tard  les  adultes  qu’ils deviendront  évoluent  dans un  environnement  dont  ils  décodent l’organisation et la symbolique religieuses,  et  soient  en  mesure  de  comprendre la laïcité et d’accepter la  coexistence  des  religions, et s’inscrivent comme citoyens acteurs d’un vivre-ensemble éclairé.»

Pour en savoir plus sur l’enseignement de la laïcité et des faits religieux à l’école :