La santé mentale devrait être l’une des grandes causes du gouvernement en 2025. Il faut dire que ce sujet qui était autrefois tabou l’est de moins en moins. Pour autant, sur les bancs de l’école, ce n’est pas encore ça. « Nos étudiants en médecine s’orientent de moins en moins vers les filières psychiatriques. Il faut les rendre attractives pour avoir suffisamment de psychiatres dans les années à venir », reconnait Stéphane Gaudry, directeur adjoint de la faculté de médecine de l’Université Sorbonne Paris Nord.

La santé mentale : un nouvel enjeu ?

Depuis la crise sanitaire du Covid-19, ce sujet est devenu un enjeu du débat public. Pour autant, ces propos sont à nuancer selon le médecin. Les statistiques que nous avons sont  « issues de questionnaires dont le taux de réponse est très faible. Évidemment, ceux qui ne sont pas bien vont avoir tendance à y répondre et les chiffres sont ainsi forcés ». Il reconnaît, en revanche, une société compétitive, informée et ultra-connectée qui ne penche pas en faveur du bien-être.

Selon le think tank VersleHaut, ces sujets de santé mentale sont plus profonds. « Il ne faut pas s’attendre à ce que les jeunes aillent bien si on ne leur propose pas un environnement de confiance. Un jeune qui sait identifier ses besoins, ses émotions et demander de l’aide sera moins susceptible de sombrer dans des états de détresse psychologique », explique Marion Denis.

Les détails sont à retrouver dans cette étude : Un sérieux besoin de confiance, ce que nous devons à la jeunesse.